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Zatoichi 20: Zatoichi meets Yojimbo

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 2.5/5

vos avis

11 critiques: 3.34/5

visiteurnote
Manolo 4
Samehada 3.75
Chang La Rage 3
Le Gnome 3
Christian D 3
jool 2.75
Bigbonn 4.25
Hojo 3
k-chan 3.5
Pikul 2.75
Scalp 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Petite déception pour une rencontre au sommet.

Les rencontres entre légendes du cinéma martial constituent un exercice perilleux. Wang Yu nous l'a prouvé lorsque son sabreur manchot a croisé le fer de façon peu convaincante avec le masseur aveugle, et c'est au tour de Toshiro Mifune de se mordre les gencives (presque) jusqu'au sang.

En effet, on était une fois de plus en droit d'attendre mieux. Cependant, le divertissement reste de qualité, et bien plus équilibré que le crossover mettant en scène Wang yu, où chaque personnage semblait évoluer indépendamment.

Ici, les deux hommes se croisent tout au long du film et participent autant l'un que l'autre au récit. De plus, Katsu et Mifune rivalisent de charisme, comme on peut s'y attendre.

On reprochera le rythme de l'intrigue, le film étant trop long d'une bonne demi-heure. Les affrontements sont également moins bien filmés que d'habitude, et restent trop peu nombreux. Néanmoins on a droit à une grosse bataille de gangs vers la fin, jouissive. Le duel qui oppose les deux héros est par contre totalement anecdotique.

Autre problème récurrent des rencontres entre héros, on a plus l'impression de voir "yojimbo 2", avec zatoichi au milieu qu'autre chose.
Cet opus n''est pas u ndes meilleurs Zatoichi, mais reste un divertissement sympathique, à voir pour les deux acteurs.

15 avril 2008
par Chang La Rage


Le Théâtre et son double...

Soyons clair : le seul intérêt de cet opus est dans la confrontation entre les deux monstres du cinéma japonais. Pour ce qui est du scénario il ne sert que de prétexte à cette confrontation. Pour ce qui est de la réalisation, on préfèrera d'autres films du réalisateurs ("Sabre du mal" par ex) ou d'autres réalisations de la série (par Misumi par ex)... idem pour le combat lui-même. Mais, même si elle ne décolle malheureusement pas d'une base de divertissement, on parle ici de la confrontation entre deux personnages forts et similaires interprétés par deux caractères très trempés... et ceci fait que cet opus mérite tout de même le visionnage et qu'on y trouvera un certain plaisir.

29 juillet 2007
par Le Gnome


Crossover

En asie on ose faire deschoses qui serait impensable en Amérique. Comme ici se faire rencontré deux personnages de série différente. à cette époque, Mifuen et Katsu qui étaient devenu tout deux producteurs, se sont promit de jouer chacun dans la production de l'autre. Katsu jouera donc dans Ambush, une aventure de Yojimbo. Et Mifune jouera Yojimbo dans un Zatoichi. à noter que Katsu ne joue pas Zato dans Ambush. L'année suivant Zato rencontrera le sabreur manchot, interprété par l'original lui même JImmy Wang Yu. Donc, Zatoichi Meet Yojimbo avec Okamoto qui se colle à la réalisation. Okamoto est un cinéastes très anti-militaire, très contestaire qui a été passé sous silence par les critiques car il ne travaillant que pour les grand studio et ne réalisant que des films classé "films de genres "(ridicule si on sait qu'au JApon, tout film fait partie d'un genre codifié et classifié). Bien sur ce film n'a pas la puissance de 2 autres jidai Geki réalisé par Okamoto: Sword of Doom et Samurai Assassin. Mais l'intere vient de la rencontre entre deux mythes et deux super star. Et au Japon, ça donne un truc étrange. Il faut savoir en effet, que dans le théatre traditionnel, les personnages pricnipaux masculin sont classé en deux catégories. Le nimaime et le tetayaku. Le tetayaku est la personnification des valeurs du Bushido et de la chevalerie. En un mot, il ne couche pas. Sans blague? (si). Si il est amoureux, il sacrifiera sa relation au nom de son devoir (le giri). Le seul moment o;u il peut avouer et exprimer sonamour c'est lorsqu'il agonise. C'Est pourquoi souvent le héro samourai se fait blesser à mort à la fin et qu'il agonise longtemps. Par contre, aux 18 et 19 ième siècle, la classe des marchand et bourgeois devenaient de plus en plus riches et ils allaient beaucuoup au théatre. Et eux, ils voulaient des baisés et de l'amour base sur autre chose que le Devoir et le Giri. On a donc créer le Nimaime. Qui lui peut baiser. Mais il est faible. Souvent, il amène destruction sur sa famille pour cause de luxure. Et souvent c'est la femme dont il est amoureux qui est plus forte que lui. Au cinéma, cette règle à été appliqué. Mais à la fin de la guerre, l'image du samourai à été quelque peu bannis. C'est à dire que les hommes ne savaient plus à quoi s'identifier après la défaite. Les personnages de Nimaimes sont donc devenu très populaire. Les acteurs bien sur se spécialisent dans l'un ou l'autre. Mais après la guerre, certains sautait du Nimaime au Tetayaku. Bien sur dans le ciné des années 90-2000, les choses on bien changé. Mais lorsque c,est un jidai geki, cette vieille regle est encore de mise. Souvent, un Tetayaku sera accompagné d'un Nimaime. Mais ici, on a deux tetayaku.. Ichi et Yojimbo sont deux Tetayaku, deux noble, deux forts.. ce qui est interessant. Mais aussi ennuyant. En fait, je dois admettre que l'affrontement m'a déçu. Moins d'étincelle que prévu sleon moi. Bien on retrouve les idées d'Okamoto sur la corruption. Une curiosité ludique... Par contre, Zatoichi vs One Arm Swordman est un moins bon film, mais avec de plus beau combats et un facteur kitsh bien "fun!"

30 septembre 2002
par Christian D


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